Projets à visiter en 2022
Démolition et reconstruction d'une maison
Architecte et propriétaire : Alizée Dassonville.
Le "projet 506" consiste en la déconstruction d'une petite maison ouvrière, située en dent creuse entre deux immeubles existants, et la reconstruction d'une nouvelle maison en ossature bois préfabriquée. Malgré une configuration assez contraignante (maison étroite et haute), les espaces sont de qualité et agréables à vivre. Une réflexion poussée a été menée, de manière croisée, entre de nombreux aspects :
- La conception architecturale (réflexion sur la lumière naturelle, les vues, la communication entre les espaces, l'évolutivité de la maison, etc.).
- Le choix des matériaux (matériaux biosourcés, sains et répondant à différents labels ou certificats durables) et l'économie de matière.
- La circularité (processus de déconstruction soigné, réflexion sur la démontabilité future de la maison, utilisation de matériaux issus de filières de récupération).
- Les performances énergétiques, énergies renouvelables, gestion et récupération de l'eau de pluie.
Il en résulte une maison saine, quasi-passive, respectueuse de l'environnement et dictée par une recherche de sobriété. Le projet a été primé Be.exemplary 2019.
Rénovation d'une grange avec isolation en fibre de bois par l'intérieur.
Située dans le village de Vezin, dans la commune d'Andenne, il s'agit d'une rénovation réalisée en auto-construction complète pour certains postes (techniques et parachèvements) et partielle pour d'autres en ce sens que je suis sur chantier en tant que manoeuvre avec les différents corps de métier (maçonnerie, toiture, isolation, terrassement). J'ai également suivi de près la phase de réflexion en amont, notamment en ce qui concerne, la conception, les techniques (énergie renouvelables à 100%, autonomie en eau, puits canadien, choix de systèmes le plus low-tech possible...) et le choix des matériaux (écologiques, récupération).
Cette rénovation a pour objectif de créer un habitat kangourou sur notre lieu de vie ainsi que d'expérimenter l'implémentation de techniques pour accroître l'autonomie et la résilience du bâtiment.
La cachette dans le verger se situe dans le plus petit village en superficie de l’entité dinantaise, à Foy Notre Dame. Sa bâtisse de 1900 a entièrement été rénovée en 2019 de façon écologique tout en gardant le charme de l’ancien. Ce havre de paix saura vous séduire par son calme verdoyant et sa situation stratégique proche de toutes activités.
Vieille fermette brabançonne rénovée avec des matériaux biosourcé et naturel. En cours de rénovation, avec un projet de bâtiment bioclimatique sur le terrain d'a coté
Cette maison est la maison témoin de la Société Paille-Tech, le propriétaire est un des administrateurs et pourra répondre dans les détails au questions techniques relative a ce système de préfabrication de bâtiment ossature bois isolation paille. La plupart des matériaux de parachèvement sont aussi biossourcé ( pierre bleue du hainaut, brique de terre crue , bois massif...) Un système de chauffage par les mur a été installé lors de la prefabrication en atelier.
C'est une maison autonome en eau qui fait la part belle aux matériaux écologiques. C'est de plus un bâtiment de conception bioclimatique avec un style organique.
Transformation/extension écologique d'une habitation. Agrandissement du séjour cuisine, modification des circulations, pour unifier les espaces de vie, et ouvrir vers le jardin et le soleil.
Conçu par le Bureau d'Architectes Desmedt Purnelle et réalisé par Pailletech, cet habitat groupé comprenant 6 maisons mitoyennes bio-climatiques en ossature bois, isolées en paille, s'est implanté dans le jardin d'une bâtisse existante de 1778. L'ensemble du terrain est commun (potager, verger, poulailler, espace conviviaux, de jeux...). L'ancienne bâtisse, progressivement rénovée écologiquement aussi, accueille les espaces communs, ainsi que deux logements et des bureaux.
Maison en structure bois, passif, zéro énergie, avec géothermie.
Auto construction d'une maison en bois-terre-paille
Nous avons commencé la construction de notre maison ossature bois, isolée à la paille, en juillet 2021. Aujourd'hui, le gros-œuvre est presque terminé, il manque simplement les châssis, qui sont en commandes et nous devrions être hors d'eau et hors d'air avant l'hiver. Notre maison se trouve dans un ancien corps de ferme, dont on a récupéré une partie, cela donne un côté vraiment unique à cette maison.
Nous avons tout fait nous même, le terrassement, les fondations, la dalle en bois, l'ossature bois, l'isolation, la charpente, la toiture et la mezzanine sans connaissance à la base, on a dû tout apprendre au fur et à mesure.
Le second-œuvre est devrait commencer en novembre avec l'application de l'argile sur la paille pour faire nos murs, l'installation de l'électricité, la mise en place de l'évacuation des fumées du poêle, la pose des sols (pierre bleue et parquet). Ensuite viendront la plomberie et enfin l'amménagement des pièces.
N'hésitez à venir avec vos questions :)
A bientôt.
Notre maison a été rénovée de A à Z (toiture, châssis, isolation,...), dans le but d'en augmenter largement les performances énergétiques (PEB passé de G à A, K 195 => K 25) tout en gardant le cachet authentique de la maison.Nous avons largement eu recours à des matériaux biosourcés, recyclable, locaux et à faible taux d'émission d'énergie grise (blocs de chaux/chanvre, laine de chanvre, argile). Nous avons travaillé dans le cadre de chantiers participatifs pour certaines phases du projet (mur d'argile et mur en pisé) en collaboration avec le réseau des Bat'Acc et de Pari Energie). Les nouvelles performances énergétiques du bâtiment nous permettent de nous passer de chaudière (la maison est chauffée au bois). Des panneaux photovoltaïques garantissent l'approvisionnement en électricité.Enfin, nous avons prévu la possibilité de faire des aménagements complémentaires tels qu'un raccordements pour une éventuelle citerne, ainsi que pour d'éventuels poëlles à pellets supplémentaires. Cela nous permet de ventiler une partie du budget et de nous adapter au mieux au confort ressenti dans la maison.
Rénovation respectueuse d'un moulin à augets, utilisant les techniques traditionnelles tout en proposant l'utilisation de matériaux naturels compatibles avec la construction d'origine. Ayant réalisé la majeure partie des travaux par nos soins, nous serons heureux de partager notre expérience sur la mise en oeuvre des matériaux utilisés et notre retour sur le confort non négligeable des espaces !
Maison en construction bois isolée en paille par Pailletech, concue par le Bureau d'Architectes Desmedt Purnelle. Le rez de chaussée est dévolu à l'activité professionnelle de la propriétaire (activité de production et transformation de culture maraîchère). Le logement privatif se retrouve en "bel-étage", ce qui explique le souhait d'une grande terrasse balcon en prolongement extérieur du séjour, permettant une large ouverture vers l'immense potager.
Maison en bois/paille/argile, semi-autoconstruction, architecture originale, cadre verdoyant
- écoconstruction avec des matériaux naturels
- logement d'avenir, non fixé et accessible
Tiny house en écoconstruction avec des matériaux naturels - logement d'avenir, non fixé et accessible
Ce lieu se veut aussi respectueux que possible, dans un esprit permacole. Nous sommes en rénovation avec des méthodes d'éco-construction: chaux/chanvre/sable/argile/... Nous ne sommes pas proffessionnels mais nous avons accumulé un certain savoir que nous partageons avec grand plaisir.
L’habitat solidaire se situe à l’orée du hameau de Montegnet, dans le Condroz belge. Il regroupe autour d’un verger et d’un jardin potager des maisons pour sept familles, ainsi que des locaux professionnels et des espaces dédiés à la culture. Les habitants ont construit et continuent à mettre en œuvre des relations de solidarité et d’entraide, non édictées par des règles ou une charte, mais vécues dans les gestes au quotidien et à la mesure des forces de chacun, qu’il s’agisse de temps disponible, d’argent, de connaissances ou de savoir-faire… Le processus qui constitue l’ensemble est foncièrement incrémental : le projet collectif comme les formes architecturales et paysagères dans lequel il s’incarne évoluent et se transforment avec l’arrivée de chacun des nouveaux habitants et les désirs et opportunités qui se présentent. La propriété privée est conservée et l’autorité du collectif ne s’exerce pas sur les individus. Par contre, elle est volontairement réduite au profit du terrain partagé - potager, verger, poulailler, faune et flore spontanées – jardiné en commun.
L’implantation des bâtiments se fait au plus près de la topographie. Ceux-ci ont en partage une attention fine à l’écologie de la construction et la matérialité de leurs façades : des murs en pierre du pays et des revêtements en bardeaux en robinier, qui, avec le temps, prendront la même teinte que les constructions environnantes. Les intérieurs quant à eux résultent des décisions prises par chacun des foyers.
Sur le plateau en face de la ferme s’installent deux habitations en surplomb d’un mur de soutènement : l’une à la toiture à deux pans (pas encore construite à ce jour) rappelle les constructions du village ; l’autre, basse et allongée, est disposée perpendiculairement à la première, de manière à dessiner une cour commune à ces deux foyers. Construite en ossature bois, elle est largement ouverte vers le sud, mais se projette, par une grande fenêtre habitée, dans le feuillage des arbres au nord. Un enduit en terre de grande épaisseur assure son inertie et la régulation hygrométrique. Deux autres habitations, récemment dessinées, s’implantent en retrait de la route, en bas du verger.
En tête du terrain, derrière le bosquet des arbres qui marque l’entrée du hameau, s’implante un ensemble constitué de deux ailes en bardeaux de bois, implantés au plus près de la topographie, et reliés par une galerie largement ouverte sur le sud et les arbres. Une première maison marque l’entrée. De taille volontairement réduite, elle s’étend sur 25 mètres carrés au sol et sur deux niveaux. En face se trouvent au rez-de-chaussée un atelier de sculpture et à l’étage la maison de l’artiste. Tout contre est projetée une résidence d’artiste sur trois niveaux, accessibles depuis des terrasses extérieures protégées. Elle a vocation à accueillir, sur des temps plus ou moins longs, des artistes, chercheurs ou stagiaires.
En fond de cour s’installe la galerie vitrée destinée aux concerts, conférences et autres activités culturelles et sociales. De part et d’autre de celle-ci se trouvent les locaux professionnels de l’atelier d’architecture iO au nord, et l’habitation privée des architectes au sud. Trois larges murs en briques de terre crue de grande inertie, creusés de rangements et parcourus d’escaliers, structurent les espaces intérieurs. Se dessinent entre les volumes et en leur sein des lieux multiples et des cheminements pluriels. Cette construction a été l’occasion d’expérimenter des matériaux locaux – les briques de terre crue de Wanlin notamment - et de soutenir le développement de ces filières. Les arbres coupés pendant la construction ont été intégralement réutilisés sous forme de meubles ou de planchers. Les sanitaires ont été récupérés sur différents chantiers de déconstruction. L’orientation bioclimatique de la construction, la forte isolation en panneaux de fibres de bois et cellulose, ainsi que le déphasage de plusieurs mois des murs en terre crue, assurent un confort thermique et hydrique de grande qualité en toute saison. De nombreux chantiers pédagogiques et participatifs ouverts à tous et réalisés avec les artisans pendant les étés 2018, 2019 et 2020 ont été l’occasion de mieux faire connaître ces techniques constructives, de réfléchir ensemble sur le sens de bâtir, et de soulever les questions sociales, politiques et philosophiques qui y sont liées.
Pour la rénovation à 85% écologique, j'ai bénéficié d'un crédit social et des primes.
Bâtiment modeste éco-rénové à Angleur
Julien, ingénieur et musicien, et Pauline, architecte d'intérieur fondatrice de l'atelier "Habiter au naturel", vous ouvrent les portes de leur maison en cours d'éco-rénovation: isolation thermique extérieure en fibre bois + enduit chaux, isolation thermique toiture en cellulose, terrasse en bois de réemploi, plafonnage argile, lambris bois réemploi, peintures murales naturelles faites maison de la cave au grenier, mobilier et cuisine 95% 2e main, chauffage au poele à bois.
Leur approche vivante de la rénovation laisse la place à l'expérimentation, à la poésie des patines et des textures brutes. La maison concilie matériaux d'origines, matériaux réemployés et matières naturelles sobrement mises en oeuvre.
L'habitat du futur: écologique, économique, passif, durable, local, sur pilotis
Batiment fait en auto-construction avec un principe constructif japonais, simple et facile à mettre en œuvre. Je me ferai un plaisir d'expliquer comment j’ai fait le montage de la structure auto-portante des 150 m2 au sol en 4 jours ( 2 week-ends) avec l’aide de 3 amis.
- Ossature bois
- blocs de chaux-chanvre
- isolation des murs et du toit avec un mélange de chaux et de chènevotte
Maison en ossature bois avec une enveloppe en blocs de chaux-chanvre, isolation des murs et du toit avec du chanvre, enduit extérieur à la chaux.
- méthode GREB
- double ossature bois
- isolation paille
Depuis 2 ans et demi, nous construisons notre maison nous-mêmes en bois-terre-paille selon la methode GREB (double ossature bois et isolation avec des bottes de paille) et selon le bioclimatisme. Nous avons enfin franchi l'étape de vivre dedans même s'il reste des choses à faire. Nous avons essayé de la penser la plus autonome possible (phytoépuration, serre bioclimatique, poêle de masse hydro, récupération eau de pluie jusqu'à la rendre potable, panneaux solaires thermiques et photovoltaïques, fenêtre frigo, ...). Tout n'est pas encore terminé mais nous continuons dans ce sens. Nous menons à bien ce projet grâce, entre autres, à des chantiers participatifs. Ce projet est aussi une aventure humaine. Venez nous découvrir!
Extension d'un immeuble Bruxellois pour créer un duplex lumineux et très basse énergie.
Maison passive et quasi zéro énergie dont les équipements ont été choisis et sont pilotés dans l'objectif de consommer le moins possible d'électricité, en particulier pendant les heures de pointe du réseau.
Au niveau technique, l’idée de base est « d’électrifier » une habitation tout en évitant de charger notre réseau électrique belge qui manque cruellement de résilience pendant les mois d’hiver.
Grâce à l’isolation et l’étanchéité à l’air au niveau passif, la production de l’installation photovoltaïque de 4,9 kWc compense, sur base annuelle, l’ensemble des consommations électriques de l’habitation : chauffage, eau chaude sanitaire, électroménager et éclairage.
Le chauffage est assuré par une pompe à chaleur géothermique (sol/eau) et l’eau chaude sanitaire est produite par un chauffe-eau thermodynamique. Tous les deux, sont mis à l’arrêt pendant 3 périodes de pointe de 2 heures, matin, midi et soir; sans aucune perte de confort.
Dans le même but, l’utilisation de résistances électriques de chauffe est minimisée : lave-linge alimenté en eau chaude, sèche-serviettes mixtes, etc…
Lors des visites, nous vous expliquerons comment nous avons sélectionné ces équipements.
D’autre part, le projet a également mis l’accent sur l’utilisation de la lumière naturelle, l’évitement des surchauffes estivales, l’utilisation de l’eau de pluie récupérée et la circulation verticale limitée à 2 niveaux.